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- Catégorie : Relations
- Publication : 21 juin 2015
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L'ANAMAH
En plus de rencontres individuelles avec certains membres du Conseil, les membres du directoire de l'ANAMAH ont rencontré le Conseil formellement au siège du Conseil. Ils ont discuté de points aussi importants que les arriérés de salaires qui étaient dus depuis 2007, le traitement des juges, les prérogatives dues à la fonction de juge, les projets et programmes que le Conseil souhaite réaliser avec eux et aussi le suivi de la carrière pour laquelle une réflexion se fait avec des experts nationaux et internationaux en matière de suivi de carrière.
A certains égards, les actions entreprises par le Conseil en faveur des juges sont approuvés par ces derniers alors que d'autres sont mal accueillies. C'est le cas par exemple de l'évaluation des juges qui sera différente de la certification. Savoir que les juges seront soumis à un control effectif du CSPJ ne plait pas à tous et ils pensent que c'est mettre en danger leur indépendance.
L'ANAMAH en tant qu'association des juges se donne l'obligation d'être le porte-parole et unique défenseur des juges. Il s'estime partenaire privilégié du CSPJ et à ce titre pense pouvoir exiger ou réfuter certaines actions que le Conseil entreprend. Ce qui est souvent source de dissension.
Les associations de défense des droits humains
Ayant un représentant au sein du Conseil, les associations de défense des droits humains se retrouvent en première ligne d'un partenariat avec les Conseillers. Lorsqu'il s'était agi de constituer l'équipe chargée de la certification, elles ont été invitées à la rencontre de lancement de cette mise en place. Elles ont aussi rencontré le Conseil dans un moment particulièrement difficile, relativement au renouvellement du mandat du juge Pharaon Gustave.
Par contre, elles (le RNDDH, la POHDH, JILAP) ont toujours partagé avec le Conseil les rapports d'observation de la situation de la justice à travers le pays. Les informations qu'elles ont bien voulu transmettre au Conseil ont permis de prendre certaines mesures de correction, comme par exemple désigner un autre juge suppléant dans une juridiction qui n'en n'avait pas. Les informations partagées relativement à la situation de la détention préventive illégalement prolongée ont suscité du Conseil la mise sur pied d'une commission pour déterminer une politique de suivi de la détention du lieu des juges de paix et des juges et juges d'instruction.
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